Les encres vegetales
La première chose que j’ai découverte c’est que l’encre (ici on parle d’encre d’impression sur presse offset – pas de cartouches d’encre de petites imprimantes) n’est pas seulement contenue dans une boîte métallique, elle peut aussi être dans un fût. “Quelle différence ça fait” allez-vous me demandez. Et bien déjà, la capacité d’un fût est beaucoup plus importante que celle d’une boîte : 200kg VS 1 à 2,5 kg. Qui dit plus grande capacité dit moins de gâche d’encre et moins d’emballages donc moins de déchets. Et justement, ces déchets sont moindres puisque les fûts d’encre sont récupérés et recyclés tandis que les boîtes d’encre sont incinérées…
Ensuite, faisons la mise au point sur la composition d’une encre. Toute encre est composée majoritairement d’huiles et résines (40 à 80%). Le reste correspond aux pigments (15 à 25%) et aux additifs (0 à 3%).
Alors, qu’est-ce qui différencie une encre minérale d’une encre végétale puisque les ratios sont quasi identiques ? Tout se joue principalement au niveau des huiles. Une encre est dite végétale lorsque celle-ci ne contient pas d’huiles minérales (pétrole) mais uniquement des huiles végétales (lin, bois de chine, soja et dans une moindre mesure : colza, tournesol, maïs…). Les pigments et la majorité des additifs ne sont pas issus de ressources renouvelables mais les pigments sont tout de même biodégradables.
Découvrez les avantages et inconvénients d’une encre végétale ▶︎
BILAN :
l’encre végétale est une bonne alternative même si ce n’est pas encore une solution 100% éco-responsable. Pour y remédier, on peut cumuler l’utilisation de [papiers recyclés], d’[encres végétales] et une impression sans chimie.